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Affichage des articles du janvier, 2017

Madi Ouédroago, Mahamadi Zallé et Ladji prennent 15 ans ferme

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Le procès Madi Ouédraogo et 28 autres devant le tribunal militaire s’est terminé, hier mercredi en fin de soirée. Parmi les 29 poursuivis, finalement 20 sont condamnés à des peines d’emprisonnement ferme. Après plusieurs jours de débats contradictoires dans la salle d’audience de la Justice militaire, le tribunal a livré son verdict. Les débats se sont clos à la mi-journée, après la plaidoirie de maître Traoré Michel pour ses 4 clients. Aussitôt cette ultime plaidoirie terminée, Seydou Traoré, président du Tribunal, a rappelé les questions auxquelles les juges devaient répondre pendant le délibéré, avant de suspendre. Ainsi, il s’agissait de déterminer si les accusés étaient coupables des faits à eux reprochés. En outre, les juges devaient se prononcer sur une question subsidiaire relative aux faits de complot militaire.   Après plusieurs heures de délibéré, la séance a repris dans la soirée peu avant 22 heures. Le président annonce quelques décisions avant le verdict.

Le parquet Militaire requiert jusqu'à 20 ans ferme

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En attendant les plaidoiries, Diendéré et Zagré ne viendront pas témoigner

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Tribunal Militaire de Ouagadougou L’audience publique du procès Madi Ouédraogo et 28 autres a repris dans la matinée du jeudi 12 janvier 2017 dans la salle d’audience de la Justice militaire. Le tribunal ayant   rejeté  la demande de comparution des généraux, les plaidoiries et les réquisitions ont été renvoyées au lundi 16 janvier 2017. Poursuivis pour association de malfaiteurs et/ou détention illégale d’armes et de munitions, les 28 accusés ont tous été interrogés à la barre pendant plusieurs jours. Puis, dans la journée du mercredi 11 janvier 2017, après avoir auditionné 2 témoins, le tribunal a procédé à la présentation des pièces à conviction avant de renvoyer la poursuite du procès le jeudi 12 janvier 2017 à 8 heures. Avant la suspension de la veille, le président du tribunal militaire avait pris le soin d’informer les parties de la substance d’une question subsidiaire. Il s’agit de savoir si les faits reprochés aux accusés peuvent être qualifiés de complot militai

Avant projet de constitution,

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Il faut que le PF s'assume, la commission constitutionnelle a fini sa mission. Aucune tournée d'explication n'est acceptable. S'il y a explication, c'est à la radio, à la télévision, sur le net. On a pas jetons il ne faut pas gaspiller le peu. Nos amis ivoiriens 2 fois plus riches, ont commis une dizaine de personnes, nous avons choisi 92. Beaucoup d'entre eux sont allés pour prendre perdiems et faire des selfies. Dans l'après, personne en CI n'a organisé promenades d'explication. Soyons intelligents un jour, au moins pour copier. la suite du billet ce soir

Le procès Madi Ouédraogo et 28 autres se poursuit

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Le procès de l’affaire Madi Ouédraogo et 28 autres s’est poursuivi devant le tribunal militaire de Ouagadougou le lundi 09 et mardi 10 janvier 2017. Jusque-là, le procès est toujours au stade de l’interrogation des accusés à la barre. Le dernier des 29 accusés a dénoncé un règlement de compte ourdi par l’ancien premier ministre, Yacouba Isaac Zida. Les journées de vendredi et de samedi ont permis d’interroger à la barre 18 des accusés, tous soldats de l’ex-RSP. L’interrogatoire s’est poursuivi avec l’audition des autres accusés. Comme les 18 précédents, ces derniers ont rejeté les faits à eux reprochés. Pour ceux qui reconnaissent avoir été chez Madi Ouédraogo pour une réunion, c’était dans le but de chercher ensemble un moyen de retrouver leurs biens perdus après l’assaut sur le camp Naaba Koom 2. L’incident Lors de la suspension de la mi-journée du lundi 09 janvier 2017, un incident s’est produit dans la salle d’audience. Selon les propos rapportés par maitre Boussim, avoc

Yacouba Isaac Zida mis en cause par Madi Ouédraogo

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Le caporal Madi Ouédraogo Cerveau présumé de l'affaire Le procès de l’affaire Madi Ouédraogo et 28 autres s’est poursuivi devant le tribunal militaire de Ouagadougou le lundi 09 et mardi 10 janvier 2017. Jusque-là, le procès est toujours au stade de l’interrogation des accusés à la barre. Le dernier des 29 accusés a dénoncé un règlement de compte ourdi par l’ancien premier ministre, Yacouba Isaac Zida Madi Ouédraogo et la révolution Zida L’appel à la barre de Madi Ouédraogo qui est le cerveau présumé de l’association de malfaiteurs est intervenu ce mardi 10 à 17heure 45. Alors que son interrogatoire était très attendu, le caporal s’est montré très calme avec une voix très posée. Après avoir réfuté les faits qui lui sont reprochés, il a sollicité et obtenu de raconter les faits. Son récit commence au mois de juin 2015. Le 18 juin 2015, alors premier ministre, Yacouba Isaac Zida aurait, à travers le Soldat du nom de Nadié, invité un certain nombre de jeunes soldats du R

Justice militaire, le procès Madi Ouédraogo et 28 autres se poursuit

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L’audience publique du procès de l’affaire dite ‘’ Madi Ouédraogo et 28 autres’’ s’est poursuivie le vendredi 06 et samedi 07 janvier 2017 devant le Tribunal militaire. Les deux jours ont été marqués par l’examen du dossier au fond. Lire le compte rendu de la première journée , celui de la deuxième journée et celui de la troisièmejournée Après avoir vidé le débat dans la forme et sur les préalables, les débats au fond ont débuté dans la matinée du vendredi 6 et se sont poursuivis le samedi 7 janvier 2017. A la fin des deux jours, ce sont au total 18 accusés qui ont été interrogés à la barre de la salle d’audience de la Justice militaire. Sur le premier chef d’accusation « association de malfaiteurs », les 18 accusés ont dans l’ensemble rejeté les faits à eux reprochés. Cependant, tous ont avoué s’être rendus au domicile du caporal Ouédraogo Madi où se sont tenues des rencontres présumées préparatoires pour l’attaque de la MACA aux fins de libérer les généraux détenus, e

J3 du procès des ex-RSP, des questions de formes

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Le procès de 27 ex-RSP et de 2 civils pour association de malfaiteurs et détention illégale d’armes et de munitions s’est poursuivi devant le Tribunal militaire de Ouagadougou aujourd’hui jeudi 5 janvier 2017. Après avoir rejeté les exceptions soulevées par la Défense, le tribunal a décidé de suspendre le procès pour le reprendre ce vendredi matin à partir de 8h 30mn. Lire le compte rendu  du premier et celui du deuxième Suspendu le 21 décembre 2016 après que les avocats commis d’office pour la défense de certains accusés se sont déportés, le procès a finalement repris hier dans la matinée comme prévu. Dès la reprise, maître Mamadou Sawadogo a pris la parole en sa qualité de bâtonnier de l’Ordre des avocats. Il plaide pour que le tribunal accepte la poursuite du procès avec les mêmes avocats qui s’étaient déportés. Il justifie ce choix par le fait que ceux-ci ont déjà une certaine connaissance des dossiers. Appelé à donner son avis, le commissaire du gouvernement ne s’est pas

J2 du procès des ex RSP

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Le procès dit ‘’ Madi Ouédraogo et 28 autres’’ qui s’était ouvert dans la matinée du 20 décembre 2016 s’est poursuivi dans la mi-journée du mercredi 21 décembre au Tribunal militaire de Ouagadougou. Après la survenue d’un incident, l’audience a été renvoyée au lundi 5 janvier 2017. Au deuxième jour de l’audience, les discussions se sont limitées à la demande de renvoi des conseils des accusés. En effet, l’audience avait été suspendue au premier jour parce que déjà la partie défenderesse sollicitait le renvoi. Dès l’ouverture, la défense demande la parole.  C’est maître Arnaud Sampebré qui s’exprime au nom du groupe. D’entrée, il confie qu’après la suspension de la veille, une copie du dossier avait été mise à la disposition de l’ensemble des avocats de la défense. Et de préciser que malgré l’organisation pour consulter ce dossier et prendre connaissance des pièces à tour de rôle, le temps n’a pas suffi. Puis, il a rappelé qu’en matière pénale, la communication de l’ensemble d

J1 du procès des ex-RSP

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une vue de la salle d'audience pendant une suspension de l'audience Il s’est ouvert le mardi 20 décembre  2016 devant le Tribunal militaire de Ouagadougou le procès de vingt-sept militaires et deux civils. Les charges sont seulement association de malfaiteurs pour certains, mais également détention d’armes à feu et/ou munition en sus pour d’autres. Le procès caporal Ouédraogo Madi et d’autres personnes s’est ouvert hier matin dans la salle d’audience du Tribunal militaire de Ouagadougou. 27 soldats tous issus de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP), 2 civils (un marabout et un conducteur de tricycle) ont été appelés à la barre pour répondre d’une présumée « association de malfaiteurs». Certains parmi les accusés sont en outre poursuivis pour détention illégale d’armes à feu et/ou munition. Si l’on en croit l’arrêté d’accusation, l’association de malfaiteurs est condamnée par les articles 22, 23 et 24 du code pénal, tandis que la détention d’armes à feu es