Solenzo : affrontement imminent entre Koglweogo et Dozo
La ville
de Solenzo est sous haute tension depuis la soirée de ce samedi 11 février
2017. Cela, en raison d’un projet de mise en place d’une cellule locale de
Koglweogo.
 |
| Ph illustration, installation de kogleweogo àSolenzo |
Des
Koglweogo venus de plusieurs localités du Burkina (Manga, Boulsa,…) entendent
procéder, ce dimanche 12 février 2017 à l’installation d’une cellule locale à
Solenzo. Pour ce faire ils sont regroupés en un endroit non loin de de la ville
où ils préparent la cérémonie d’installation. Cependant ce projet n’est pas du
goût de tout le monde à Solenzo. Le chef de canton s’oppose catégoriquement à
cette velléité d’installation d’une cellule Koglweogo. Pour ce faire il mobilise
sa population pour faire barrage au projet. Aussi, les Dozo de la région qui
ont été alertés ont sonné le rassemblement en vue de faire mouvement vers
Solenzo pour empêcher ‘’par tous les moyens’’ l’installation d’une cellule
Koglweogo.
Pendant
ce temps, les autorités administratives locales et les forces de défense et de
sécurité multiplient les rencontres pour faire repartir les Koglweogo venus
d’ailleurs. Le gouverneur tente de son côté d’empêcher le mouvement des Dozo
vers Solenzo. Toutefois des informations font état de ce que, depuis Bobo
Dioulasso, les Dozo se seraient déjà mis en mouvement.
Tout
porte à croire que c’est la veillé d’arme en ce moment à Solenzo, chef-lieu de
la province des Banwa, dans la Boucle du Mouhoun.
Samedi vers 23
heures un véhicule type Dinar, a été aperçu dans le département de Sanaba
(quelques kilomètres de Solenzo), avec à bord pas moins de 29 éléments des Koglweogo.
¶ Dimanche 12 février 2017 à 11 heures. Nous venons d'apprendre que les Koglweogo venus d'autres localités ont accepté à l'instant même de renoncer à leur projet. Ainsi ils acceptent repartir sans installer leur cellule locale. Cette décision a été prise après plusieurs heures de tractations entre, autorités administratives, traditionnelles, forces de défense et de sécurité et les membres des Koglweogo.
Si tous les deux mouvements sont pour la sécurité des populations pourquoi ne pas s'entendre? Cette fois, la raison l'a emporté sur l'intérêt caché mais qui sait demain? Et si on tranchait une bonne fois pour toute sur cette opposition entre dozo et koglweogo, qu'attendent les autorités compétentes?
RépondreSupprimer