Vol AH 5017 de air Algérie, voici ce qui'il faut savoir de l'accident


Le Bureau d’enquête et d’analyse (BEA), a livré son rapport final d’enquête sur le crash du 24 juillet de l’avion d’air Algérie à Gossi en territoire malienne. koumakoura a pu se procurer une copie de ce rapport qui pointe la non ‘’activation du système antigivrage’’. Seule la titraille est de la rédaction, le reste du texte est de tiré (in extenso) du rapport.
Résumé du déroulement du Vol
L’avion décolle de nuit de l’aéroport de Ouagadougou vers 1 h 15 à destination d’Alger. Lors de la montée, l’équipage fait plusieurs altérations de cap pour éviter une zone orageuse avant d’atteindre le niveau de croisière FL 310. Quelques minutes plus tard, la vitesse de l’avion, pilotée par l’auto-manette, décroît en raison de l’obstruction des capteurs de pression situés sur le cône de nez des moteurs, vraisemblablement par des cristaux de glace. Le pilote automatique augmente alors progressivement l’assiette de l’avion pour maintenir l’altitude et ce jusqu’au décrochage de l’avion. Le décrochage de l’avion n’est pas récupéré.
L’avion conserve jusqu’au sol une assiette à piquer et une inclinaison à gauche alors que, les gouvernes restent majoritairement braquées à cabrer et dans le sens d’une inclinaison à droite. L’avion heurte le sol avec une grande vitesse
Les causes de l’accident
L’accident résulte de la combinaison des événements suivants : 
1.      la non activation des systèmes d’antigivrage de l’avion par l’équipage ;
2.      l’obstruction des capteurs de pression Pt2, vraisemblablement par des cristaux de glace, engendrant des valeurs erronées d’EPR qui amènent l’auto-manette à limiter la poussée délivrée par les moteurs à un niveau inférieur à la poussée nécessaire pour maintenir le FL310 ;
3.      l’absence de réaction de la part de l’équipage à la diminution de vitesse et aux valeurs erronées d’EPR, possiblement liée à la charge de travail de l’équipage associée à l’évitement de la zone convective et aux difficultés de communication avec le contrôle aérien ;
4.      l’absence de réaction de la part de l’équipage à l’apparition du buffet, du vibreur de manche et de l’alarme de décrochage ;
5.    l’absence d’actions adaptées de l’équipage sur les commandes de vol pour sortir d’une situation de décrochage.

 


Pour toute fin utile, voici le rapport dans sa version originale cliquer ici pour télécharger le tapport final en PDF

Commentaires

  1. merci pour ce service quen tu nous rends un frère big up à toi

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